6 étapes clés pour un apprentissage réussi
C’est un cercle vertueux sans fin qui commence dès notre plus jeune âge.
Pour autant, cette compétence ne nous a jamais été enseignée, pas même à l’école, bien au contraire.
Il est donc important de revenir sur ce processus indispensable à notre évolution.
Pour commencer, je précise à toutes fins utiles, que le sujet est bien le processus d’apprentissage à différencier de la mémorisation « par coeur » qui ne représente qu’une infime partie de ce dernier.
Étape 1 : Acceptation
Apprendre, c’est d’abord accepter de ne pas savoir, prendre conscience d’une lacune, d’une incompétence, d’une erreur.
‘ »La seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien. »
SOCRATE
Apprendre, c’est aussi prendre un risque et oser changer.
Cela peut-être changer de perspective, de point de vue, de registre émotionnel, de comportement.
En tout état de cause, il s’agit de changer quelque chose qui n’a pas fonctionné ou ne fonctionne pas et nous met en situation d’ « échec ».
Et, je dois dire que ce terme à une connotation très péjorative dans notre société.
C’est essentiellement dû au fait que l’école vous a enseigné qu’il fallait être parfait sans avoir le droit à l’erreur et également que vous deviez tout savoir sans nous expliquer ce fameux processus d’apprentissage.
Voila pourquoi je préfère très nettement l’approche de la PNL qui vous aide à comprendre qu’il n’y a pas d’échec, il n’y a que du feed-back.
En substance, on apprend uniquement de ses erreurs et que par voie de conséquence, il faut se tromper pour apprendre…
Étape 2 : Recherche
Ensuite, il convient de se mettre en quête du savoir manquant et surtout la façon dont on va l’acquérir.
La connaissance livresque est importante, car c’est elle qui apporte de la valeur.
Et en même temps, il est indispensable de trouver un mentor, une personne disposant de cette connaissance, susceptible de vous inspirer et surtout capable de vous transmettre ce savoir.
Ce dernier, au-delà de la connaissance théorique, sera à même de vous donner des exemples concrets correspondant à notre situation.
Enfin, riche de sa propre expérience et de ses propres erreurs, ce mentor vous fera part des écueils à éviter.
Au final, il vous permettra de gagner beaucoup de temps en vous communiquant une méthode, un chemin.
Étape 3 : Appropriation
Apprendre c’est avant tout comprendre.
Et pour y parvenir, il faut passer de cette connaissance théorique « universelle » à une dimension de la connaissance bien plus personnelle.
La connaissance doit passer du concept à votre propre réalité.
Cela revient à reformuler l’information avec vos propres mots, vos propres représentations et images mentales, vos propres sensations (quelles soient auditives, visuelles, kinesthésiques) et l’amener sur un territoire qui vous est familier.
Les sportifs par exemple visualiseront mentalement le nouveau geste.
Étape 4 : Expérimentation
Dès lors, armé de la connaissance « intégrée » dans un environnent qui vous est propre, tout est en place pour se mettre en action.
C’est-à-dire mettre en pratique la connaissance dans votre propre situation et notre propre environnement.
Cette étape qui semble la plus facile reste pourtant la plus délicate compte tenu de votre éducation.
En effet, vous avons peur de l’échec, peur de vous tromper, peur de ne pas faire parfaitement.
Et cela vous empêche souvent de faire.
Expérimenter revient donc à essayer, à se tromper, à recommencer jusqu’à réussir.
Encore une fois, pour apprendre il faut d’abord commencer par se tromper.
»Un expert est une personne qui a commis toutes les erreurs possibles dans un domaine très restreint. »
Niels BOHR
Le meilleur exemple est la façon dont vous avez appris à marcher: Vous avez tous essayé de très nombreuses fois sans succès et à force de persévérance vous y êtes parvenus.
Étape 5 : Mémorisation
En fait, la mémorisation commence déjà durant les 2 étapes précédentes et surtout à la fin de l’expérimentation. En effet, l’expérimentation finit par donner un résultat positif et basculer l’échec vers la réussite.
A ce moment précis, vous percevez la justesse de ce que vous venez d’accomplir.
Vous vous dites alors « c’est comme cela qu’il faut faire » et vous ancrez intellectuellement, émotionnellement ou de façon kinesthésique, le concept, le raisonnement, le comportement, le geste…
Typiquement, la première fois que vous trouvez l’équilibre sur un vélo, vous ressentez que c’est ainsi qu’il faut faire.
Pour autant, ce succès « par hasard » ne préjuge pas de votre capacité à renouveler l’exploit ultérieurement, car seule la mémoire à court terme a été mise en oeuvre.
Pour mémoriser de façon définitive ou presque, il faut faire appel à la mémoire procédurale qui se met en marche uniquement par la répétition.
C’est cette mémoire qui va nous permettre d’enclencher des automatismes et vous permettre de penser et d’agir sans vraiment réfléchir.
Par exemple, si je vous dit 6 fois 4, il y a de grande chance que vous ayez déjà en tête le chiffre 24 avant même de l’avoir lu.
Il en est de même pour les chansons que vous écoutez très souvent, vous finissez par connaître les paroles par coeur.
D’un point de vue comportemental, si vous êtes conducteur (même de vélo) vous freinerez automatiquement si un danger surgit devant vous, sans avoir à réfléchir où se trouve le frein.
Il en est de même pour les émotions.
On se rend ici compte que l’apprentissage émotionnel et comportemental est une forme de conditionnement ou de « programmation » au sens de la PNL.
Nous reviendrons plus en détail sur ce point dans un article ultérieur.
Étape 6 : Transmission
C’est l’étape ultime vers laquelle vous tendez naturellement et qui permet de verrouiller l’apprentissage.
Pour être capable de transmettre correctement le savoir, il est nécessaire d’être passé par les étapes précédentes.
En substance, la meilleure façon de s’assurer que vous avez bien compris et intégré un savoir, c’est d’être capable de le transmettre.
Posez vous ces questions :
- Quels moyens mettez-vous en place pour apprendre régulièrement ?
- Quelles difficultés rencontrez-vous pour apprendre?
Répondez en laissant vos commentaires ci-dessous.
J’ai hâte de connaître votre point de vue
Philippe
bonsoir Philippe!
c’est tellement évident ce que vous dites que ça serai bien si vous enseignez ça comme à l école avec pratique je veux dire!
mais je suis dans ce cas je peux passer tout une journée à vouloir mémoriser mes cours mais au finish je me rend compte que je n’en ai mm pas retenu une page ou alors si je pense avoir retenu le lendemain c ‘est a peine une phrase ou voir un paragraphe que j arrive a redire et c pas juste je dépense énormément d’énergie pour rien en retour et c’est en fait ça qui n’est pas encourageant hier par exemple le soir j’ai essayer d’appliqué vos conseils j ai lus 14 pages au lieu de 20 mais ce matin je n ‘avais en tête qu’une seul définition.
je suis malade ou quoi?
« ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément » c’est donc claire que n’ai rien retenu qu’est ce que je dois faire pour contrôler ma mémoire? excusez moi si j’en fait trop suis désolé!
Bonjour Héléne,
Ce qui est important pour mémoriser c’est avant tout de comprendre.
Il faud donc en priorité que vous fassiez cet effort de compréhension.
Pour la mémorisation, il existe beaucoup de solution en fonction de la personnalité de des aptitudes de chacun.
Voilà ce que je peux recommander car c’est ce qui fonctionne pour moi.
1) Surlignez avec un stabilo les points importants ( pas plus de 2 à 3 Maximum par page)
2) Reformulez tout de suite en fin de chapitre ce qui a été lu. À cette fin vous rédigez une fiche de synthétise. Ne faites pas de phrase, juste mentionnez les mots importants, concepts clés, dates et formules si nécessaire.
3) Relisez la fiche jusqu’à être sur de l’avoir mémorisée. Cela peut se faire par exemple en écrivant ce dont vous vous souvenez. Ainsi, il ne vous restera plus qu’à vous concentrez sur ce qui n’a pas été mémorisé.
Avec ces fiches, vos révisions est plus simple et plus rapide.
Encore bon courage.
Philippe